Le Togo ne souffre pas d’un simple déficit de démocratie. Toute la planète sait que ce petit pays est pris en otage par un régime tribaliste, népotiste, médiocre, incompétent et mafieux, qui étouffe toute perspective de justice, d’égalité et de dignité pour son peuple. Ce système n’est pas réformable. Il doit être renversé.
Le régime a bâti son pouvoir sur une logique clanique et régionale. Une minorité accapare l’armée, la sécurité et les postes clés de l’État, pendant que la majorité est reléguée au silence. Ce tribalisme d’État fracture la nation, brise la cohésion sociale et entretient la peur pour mieux régner.
Les institutions togolaises ne servent pas le peuple mais une famille et ses proches. Les postes stratégiques sont distribués par favoritisme, les ressources du pays confisquées, les richesses détournées. Le Togo est géré comme une propriété privée où le peuple n’est qu’un figurant impuissant.
Le mérite a été remplacé par la loyauté au clan. Des incompétents sans projet ni compétence dirigent les ministères, les administrations et les secteurs vitaux. Ce régime a transformé la médiocrité en norme d’État, bloquant ainsi tout développement réel. Pendant que les jeunes s’exilent, le pays s’effondre.
Ce pouvoir ne gouverne pas, il terrorise. Répressions sanglantes, arrestations arbitraires, élections truquées, manipulations… Le régime fonctionne comme une mafia politique. Il ne cherche pas l’adhésion populaire, il impose l’obéissance par la peur.
Ce système n’a rien de républicain. Il n’y a rien à négocier avec une dictature qui piétine le peuple depuis des décennies. Il faut l’arracher de ses racines, sans compromis, sans illusion.
La libération du Togo passera par une mobilisation populaire massive, déterminée et lucide, capable de briser les chaînes de la peur. Aucun tyran n’a jamais résisté à un peuple debout.
Un peuple qui accepte de vivre dans la peur devient complice de son oppresseur. Le temps est venu de nous lever, non pour mendier, mais pour arracher notre liberté.
Solange Kolani


